La préparation d’une compétition sportive en arts martiaux nécessite un mélange d’entraînement physique, mental, technique et tactique. Voici une approche structurée :

1. Planification à l’avance

• Fixer un objectif clair : Déterminez votre but (participation, podium, amélioration personnelle).
• Analyser les règles : Assurez-vous de bien comprendre les règles spécifiques de la compétition (points, pénalités, équipements requis).
• Établir un calendrier d’entraînement : Planifiez des cycles d’entraînement (préparation générale, spécifique et tapering).

2. Entraînement physique

• Conditionnement général : Améliorez votre endurance cardiovasculaire et musculaire (course, circuits, etc.).
• Renforcement musculaire : Travaillez les muscles nécessaires pour vos techniques (force, explosivité, stabilité).
• Flexibilité et mobilité : Pratiquez des exercices d’étirement et de mobilité pour prévenir les blessures et améliorer vos mouvements.

3. Entraînement technique et tactique

• Révision des bases : Assurez-vous que vos techniques fondamentales sont solides et correctes.
• Simulation de combats : Entraînez-vous dans des conditions similaires à celles de la compétition. Travaillez la stratégie et l’adaptation.
• Étude de vos adversaires : Si possible, analysez les styles ou techniques probables des concurrents.

4. Préparation mentale

• Visualisation : Imaginez-vous en train de réussir vos techniques et de gérer les situations difficiles.
• Gestion du stress : Utilisez des exercices de respiration et des techniques de relaxation pour rester calme.
• Renforcement de la confiance : Revoyez vos réussites passées et maintenez une attitude positive.

5. Nutrition et récupération

• Alimentation : Suivez un régime équilibré, riche en protéines, glucides complexes et bonnes graisses. Hydratez-vous correctement.
• Repos : Dormez suffisamment pour permettre à votre corps de récupérer.
• Récupération active : Intégrez des séances légères comme le yoga, la natation ou des massages.

6. Préparation logistique

• Équipement : Vérifiez que tout votre matériel est en bon état et conforme aux exigences de la compétition.
• Documents : Assurez-vous d’avoir tous les papiers nécessaires (licence, certificat médical, etc.).
• Plan de voyage : Préparez votre déplacement pour arriver bien reposé et à l’heure.

7. Phase finale (Tapering)

• Diminuer l’intensité : Réduisez progressivement la charge d’entraînement dans les jours précédents.
• Conservation de l’énergie : Privilégiez des exercices légers pour maintenir votre condition sans vous épuiser.
• Concentration : Passez du temps à vous motiver et à vous préparer mentalement.

Une préparation bien équilibrée augmente vos chances de réussite et réduit les risques de blessures. Bonne chance pour votre compétition !

Le kenpokan dojo sera présent au festival Juvenalia organisé par le réseau Frisbee. Rendez nous visite au stand no 18, de nombreuses surprises vous attendent. 

Parti mi janvier au Pays du Sourire notre vice champion du monde de kenpo grappling peaufine ses armes au Bangtao. Comme la majorité d’entre nous qui ont eu le plaisir de nous rendre au Siam il y a trouvé le meilleur spot pour l’entrainement. Il fait bon y vivre.

Entre Muay Thaï et MMA ses journées sont bien remplies. Optimisant ses journées pour profiter au maximum de l’enseignement proposé. Notre NakMuay sait profiter du pays et découvre avec émerveillement des paysages à couper le souffle dignes d’une carte postale. Le hasard a voulu que Cyril Diabaté se trouve au même endroit en même temps avec ses élèves. 

Entre conditionnement physique, longues séances au sac, sparrings en veux-tu en voilà; une journée type dans un camp d’entrainement moderne en Thailande.

Une expérience que tout NakMuay devrait s’offrir au moins une fois dans sa vie.

La pratique des arts martiaux et des sports de combat sont un super moyen de maintenir la forme. Ceci est indéniable. Cependant de nos jours avec la divulgation du MMA et autres disciplines dites complètes de plus en plus de pratiquants se dissipent à faire tout et surtout n’importe quoi. Analyse de situation des arts martiaux modernes.

Au Japon il y a un proverbe connu au sein de budokas « élève de tout, maître de rien ». Alors la question se pose: doit-on pratiquer plusieurs disciplines martiales au même temps?

Je précise que ceci n’est que mon humble avis basé sur 40 ans de pratique et ne constitue en aucun cas une réponse définitive et adaptée à tous.

Aujourd’hui tout le monde veut être Jon Jones, ou Connor McGregor mais peu veulent faire des sacrifices pour y arriver… alors la solution est simple(!) pratiquer du MMA, du JJB, du Muay Thai, de la Lute, etc.. Seulement en consacrant 3h00 par semaine pour tout faire on ne fait rien. Pour les excités du « je veux être champion très rapidement », je vous donne un scoop : ça n’existe pas de très rapidement. Il faut du travail acharné pendant des années à coup de 3-4 fois par semaine. Il faut martyriser son corps, couper les sorties… etc.

Si tu as un bon coach (maître, professeur) pourquoi aller voir ailleurs? S’il trouve que tu n’es pas prêt pour la compétition c’est surement parce ce que tu ne l’est pas. Ne mets pas ses compétences en doute. La pratique des arts martiaux ou du MMA ce n’est pas une accumulation de « tips » flânés à gauche et à droite, c’est de la répétition. Spoiler alert : YouTube n’est pas un coach expérimenté.

Maintenant si tu as acquis un niveau respectable dans ta discipline et que tu veux continuer à te perfectionner dans ta quête personnelle; OUI… va voir ailleurs comment les autres travaillent; mais reste fidèle à ta pratique. Ce qui marche pour les uns ne marchera surement pas pour toi. Mets en avant tes points forts. Améliore tes points faibles. Intègre des routines nouvelles à ton entrainement… soit toujours en quête de perfection.

Avant de se dire qu’il faut plus de technique essaye déjà d’assimiler ce que tu crois savoir. Mieux vaut maîtriser un nombre limité de techniques adaptées à ta morphologie, à ton niveau technique, à ton style de combat, que de se disperser à l’accumulation de « milliers » de trucs inutiles.

Personnellement ma recherche (musha shugyo) m’a conduit à fréquenter des maîtres qui avaient « quelque chose » à m’apporter. Aujourd’hui encore j’invite des maîtres et experts qui peuvent contribuer à mon art (le kenpo). Je ne cherche pas à le compléter (il y a déjà largement de quoi faire), je cherche à m’enrichir.

Pour terminer. Si ton art et ton maître te conviennent, applique toi. Sinon change de Voie. N’oublie pas que ce qui est nouveau pour toi ton maître l’a répété des milliers de fois.